mardi 25 février 2025

Du pain fait maison

En venant en Afrique, c'est simple de respecter mon régime sans gluten. Du riz à tous les repas...

Mais pour changer un peu, j'ai décidé de faire mon pain.


Et quelle joie de trouver sur le terrain agricole un four en terre cuite réalisé l'année dernière par un américain de passage sur l'exploitation agricole.

La première fois, je n'avais pas compris le fonctionnement et laissé les charbons de bois à l'intérieur lors de la cuisson du pain. Il était sorti tout carbonisé.

Mais la deuxième fois, j'ai ressorti 4 jolis pains, délicieux, qui se sont conservé la semaine.


J'ai profité que le four soit chaud pour cuire des pommes de terre et des poissons en papillote. Mon premier repas sans riz: c'était la fête pour moi ! Car je suis un peu fatiguée de manger toujours du riz !


La prochaine fois, je vais voir pour cuire également des petits gâteaux et d'autres légumes en papillottes, peut-être aussi des épis de maïs. 

dimanche 23 février 2025

Un bruit étrange

 Un soir, sur l'exploitation agricole, je suis surprise par un bruit sec et répétitif qui vient d'en haut.

Je regarde par la fenêtre de la cabane et je comprends l'origine de ce bruit.


Un homme est train de couper des feuillage de l'arbre.

Pourquoi ?

Il a rassemblé son troupeau sous l'arbre et il le nourrit de cette manière.


Presque tous les soirs, il donne rdv à son troupeau sous cet arbre. Bientôt, ce bel arbre sera complètement defeuillé et le berger devra en trouver un autre.


La saison des pluies s'est terminée en octobre et la prochaine sera en juin. Il reste donc encore 3 bons mois à patienter car les pâturages sont très secs. 


vendredi 21 février 2025

Et 1 et 2 et 3 gombos

 Je pensais venir planter des bananiers au Sénégal mais ils ont déjà été plantés l'année dernière.

Il y a tout de même beaucoup de travail.

Les arbustes ont été plantés tous les 4 mètres et entre 2 bananiers, Jean a organisé l'espace pour faire une planche de légumes bénéficiant du même arrosage.

Me voici donc en train de faire un trou tous les 40 cm pour y semer 3 graines de gombos.




15 jours plus tard, les plants sortent déjà puis, on peut voir les fleurs puis les gombos. 



Il a déjà recolté quelques kilos qu'il confie à quelqu'un pour les vendre sur le marché. Ces revenus lui permettront de rembourser progressivement la pompe solaire récemment acheté. 







jeudi 20 février 2025

Un mois déjà

 Merci à vous pour vos commentaires sur le blog. C'est un encouragement pour moi car je me dis qu'il y a quelques lecteurs. 

Petit rappel : regardez en bas de la page de chaque article pour faire défiler les pages et voir si vous avez lu le précédent.

Déjà un mois que je suis arrivée en Afrique. J'ai fêté cela d'une drôle de manière :dans la nuit de dimanche à lundi lors de mon voyage interminable entre Samine et Kedougou (cf article précédent). Allongée dans le sable à attendre le jour. Je me suis rappelée que ça faisait un mois que j'étais entrée au Sénégal quand mon forfait internet valable 1 mois s'est brusquement arrêté.

Un mois plus tôt, j'étais en train d'attendre sur des sièges métalliques très inconfortables, dans le hall de l'aéroport que la nuit se termine enfin pour prendre un taxi.

Le mot PATIENCE est devenu alors une de mes devises depuis mon arrivée.

Je n'ai pas vu les jours défiler entre mes nombreux déplacements et diverses activités.

Si vous aussi, vous souhaitez venir en Afrique, voici quelques indispensables à prendre avec vous. Mais cela sera fonction de vos conditions d'hébergement.

Pour moi, c'est maintenant version camping à l'africaine.

Ce qui m'est très utile :

- une tente avec moustiquaire

- un sac de couchage fin : les nuits sont fraîches au Sénégal et c'est une bénédiction

- une lampe frontale

- un couteau suisse ou opinel

- un savon pour laver le linge qui ne mousse pas trop pour rincer plus rapidement, comme le net et pur de H20

- une casquette

- une bouteille isotherme car l'eau dans une bouteille plastique devient rapidement du thé ! 

- une tasse en plastique que l'on peut acheter sur place. À emporter partout si l'on ne veut pas partager la tasse commune. 

- des vêtements que vous ne comptez pas reprendre à votre départ

- une petite sacoche en bandoulière pour mettre son téléphone portable et son argent 

- un petit porte monnaie à plusieurs poches pour ne pas montrer les gros billets quand on l'ouvre 

- de l'huile essentielle d'origan et du charbon de bois pour les soucis digestifs et de l'huile essentielle de ravintsara pour la toux chronique liée à la poussière. 


Voici ce que j'ai appris au fur et à mesure de mes séjours :

Ce qu'il faut accepter quand on vit en Afrique :

- être déjà en sueur 5 minutes après avoir pris sa douche

- la première chose qu'on te dit: " c'est donne moi cadeau" avant même de te dire bonjour 

- avoir les pieds toujours sales même dans des baskets 

- être regardée sous toutes les coutures, surtout quand tu te baignes, car certains n'ont jamais vu de blanc 

- les nuits bruyantes: aboiements de chiens ou concerts très fréquents qui peuvent durer toute la nuit

Et enfin, la gestion du temps est très différente. On peut te dire j'arrive tout de suite, mais la personne n'a pas encore mangé ni pris sa douche... 

Parfois, je me demande pourquoi j'aime toujours revenir en Afrique avec toutes ses valeurs si différentes et les nombreuses contraintes ( bruits, poussière et chaleur). 

Ce qui a été le coup de cœur, c'est la valeur du partage. Certains ont un grand cœur. 

Et la gestion du temps. Même si parfois, ça me stresse encore un peu de devoir lâcher prise sur le temps, je suis plus détendue en Afrique car je sais qu'on a le temps de prendre son temps et cela n'a pas de prix. 

Ce matin, au milieu des bananiers. 

Et deux photos prises dans les environs :



Il me reste encore un peu plus d'un mois au Sénégal et 2 ou 3 semaines en Mauritanie avant mon retour en France en fin avril. 
Pour moi, une parenthèse hors du temps bien appréciée. 




mardi 18 février 2025

Un voyage éprouvant

 Je vous écris mon 36eme article depuis mon arrivée au Sénégal et j'aurai souhaité ne pas l'écrire.

Dimanche, je postais mon précédent article pendant mon voyage de retour entre Samine, en Casamance, et Kedougou, 2 villes distantes d'un peu plus de 700km.

J'avais débuté les démarches pour réserver mon transport 6 jours auparavant. C'est compliqué pour quelqu'un de culture européenne de comprendre le fonctionnement dans leur réservation. Pas possible de le faire par internet.

J'ai contacté Jules, le gérant du centre qui nous hébergeait. Il a ensuite contacté une connaissance qui s'occupe de la réservation des transports. Ce qui rend les choses plus compliquées, c'est que Samine est une ville de passage entre Zinguinchor et Tambacounda. Il fallait donc réserver une place au garage de Zinguinchor pour ce trajet mais il n'existe pas d'annuaire donc la nécessité de passer par un intérmediaire.

Cette connaissance a donc contacté le garage pour se renseigner sur le prix et réserver une place. Elle a informé Jules que la place était réservée. Samedi soir, quand Jules a demandé si tout était OK, ce monsieur lui dit seulement maintenant qu'il fallait lui payer la place pour que la réservation soit effective. On lui donne l'argent en nous disant que c'est bon et que dimanche matin, il nous téléphonerai dès que le taxi serait proche de Samine.

Dimanche matin, 8h30, le groupe de missionnaires viennent de partir pour rentrer sur Dakar. 

Jules m'amène au lieu de rdv où le taxi doit me récupérer même si je n'ai pas reçu son appel. Le taxi devait quitter Zinguinchor vers 6h au plus tard, donc me récupérer vers 8h au plus tard mais comme les horaires sont rarement respectés, je ne m'affole pas. Le temps passe... Jules doit partir.

10h30...je me dis qu'il y a un problème et je vais discuter avec le monsieur qui a fait la réservation. Il me dit que la réservation n'a pas pu être faite la veille car l'argent est arrivé trop tard. Le garage de Zinguinchor l'a contacté le matin à 5h et il dormait donc il n'a pas validé la réservation. Donc ma place a été réservée pour le second transport qui doit prochainement arriver. En moi même, j'explose de colère ! Mais je prie pour rester polie et calme. Je lui dit que ça fait 5 jours que Jules l'a contacté pour cette réservation et que la veille, il nous dit que tout est OK. Que depuis 8h30, il ne donne même pas de nouvelles, qu'il attend que Jules soit parti pour dire la vérité.

Je lui explique qu'en France les compagnies qui sont en retard remboursent leur client alors je lui demande de me payer le prix des bagages. En effet, en Afrique, on paye le prix du billet à la compagnie puis vient s'ajouter le prix des bagages qu'on paye directement au chauffeur, en fonction de la quantité et de la tête du client.

Il accepte de payer les 1000fcfa au chauffeur. Il comprend que je suis capable de lui faire une mauvaise publicité s'il ne s'exécute pas.

11h, je pars enfin pour Tambacounda. De nombreux arrêts aux douanes, contrôles de papiers. Dépôts de colis. Je crois comprendre que l'argent du transport de colis revient directement au conducteur donc il n'hésite pas à faire le livreur. Parfois, on patiente quelque temps avant que le destinataire du colis se présente au bord de la route principale. J'ai la bonne surprise de trouver à chaque arrêt des toilettes très propres. Plus les heures passent, plus c'est difficile de respirer tellement il fait chaud. 40 degrés à l'ombre mais pas d'ombre et bien entendu, pas de clim... 

Comme je vous le disais dans mon précédent article, je me retrouve placée en numéro 1, la place du passager avant. Un mal pour un bien, car n'ayant plus de place dans le précédent véhicule, ma demande à été basculée sur le 2ème véhicule en position numéro 1. Donc de la place pour les jambes. Pendant ce long trajet, une bonne connexion internet, ce qui me permet de trouver le temps moins long en vous écrivant quelques articles.

Il est presque 18h quand on arrive à Tombacomba. Il fait encore jour. Le placier du garage se précipite à l'arrivée de notre véhicule. J'annonce que je vais à Kedougou.

J'achète une place, la numéro 4. Il reste donc 3 clients à attendre avant que le véhicule de 7 places ne puisse partir.

J'ai le temps de me dégourdir les jambes, de passer de nombreux appels, de m'acheter un sandwich (que j'ai voulu le plus rapide possible en demandant la version omelette et non viande cuite devant toi, car le placier annonçait un départ pour tout de suite... Mais une heure plus tard, toujours en gare.

Il est 20h.. Je commence à douter qu'on parte le soir même... J'ai ma tente dans mon sac mais pas très adapté de la sortir en pleine ville sinon dormir sur un banc en attendant le lendemain matin le premier départ du taxi.

Quelques minutes tard, on me dit que le véhicule va partir. Je suis surprise car nous ne sommes que 3 passagers. On me demande si je peux payer davantage. Il me reste seulement 450fcfa et j'ai même oublié de garder 500fcfa pour le taxi à l'arrivée de Kedougou car la gare routière est éloignée de mon lieu d'hébergement.

Je discute avec l'un des passagers, Nicolas. Il me dit qu'il a payé pour 3 places pour partir plus tôt. Je suis désolée de ne pas pouvoir participer. Je le questionne sur les places numéro 2 et 3. J'apprends que les placiers font parfois des arrangements pour que les clients achètent les places en se disant que le véhicule est presque plein et qu'il va bientôt partir.

En attendant le départ, on a le temps de faire connaissance. Il est professeur d'espagnol et lui aussi travaille pour des missions humanitaires. Il est Africain. On se donne rdv pour se revoir prochainement.

Les heures passent lentement. Le trajet me semble très long. 

Il est presque 1h du matin et nous arrivons devant 1 borne de gendarmerie. Un car est arrêté avec beaucoup de voyageurs qui descendent. Je me dit que c'est encore un contrôle de papiers. Mais non, on me dit que le voyage s'arrête là et qu'on va passer la nuit ici ! Je ne comprends pas... Il reste moins d'une heure de route... Au Sénégal, c'est interdit de transporter des voyageurs la nuit entre minuit et 5h du matin ! Je ne le savais pas. 

Nicolas descend. Je ne comprends pas trop ce qu'il se passe car je suis crevée.

Le taximan me fait rentrer de nouveau dans le taxi et nous repartons vers le village précédent. Il descend avec un autre passager dans un restaurant. Je les regarde manger. Je préfère garder les 450fcfa pour le taxi même si j'ai faim. Il me reste encore un peu d'eau que j'utilise raisonnablement. On repart vers la borne de gendarmerie. Le chauffeur ne veut pas me donner mon gros sac à dos placé sous un filet sur la galerie.

Je passe une partie de la nuit allongée dans le sable à regarder la lune et les étoiles, enroulée dans mon kway pour ne mettre trop de sable dans les cheveux. J'ai le temps de méditer, de chanter. Je ne trouve pas le sommeil même si les nuits précédentes ont été très courtes en raison des concerts nocturnes le week-end. Je réfléchis et je parle avec Dieu. Je lui demande de me faire comprendre qu'est-ce je peux apprendre de positif dans cette expérience. Je ressens sa présence et je me sens bien malgré toute cette fatigue. Dieu me montre que je dois apprendre à pardonner. C'est vrai que j'étais révoltée contre l'intermédiaire n'ayant pas fait correctement son travail car je serai déjà en train de dormir dans un lit correct si tout s'était passé correctement.

Mais je suis dans le sable en train de me faire bouffer par les moustiques, alors que ma tente est emballée à quelques mètres de moi !

Quand j'accepte de pardonner, je ressens une grande paix dans mon cœur.

Je sais aussi que la rencontre avec Nicolas n'est pas un hasard. Il est chrétien lui aussi, marié, et avec un enfant de 4ans. 

Les moustiques devenant trop envahissant, je rejoins un monsieur qui est allongé sur une dalle de carrelage. Mais je reste assise à attendre . Je ne dormirai pas de la nuit. 

5h30, le taxi repart.


6h30, Quelle bénédiction ! le chauffeur dépose Nicolas dans le même quartier que mon lieu d'hébergement. Pas besoin de négocier pour 1 taxi.

Il me reste un peu plus d'1km à pieds. Je me disais que ce serait très dur avec mon lourd sac à dos et non, je me suis sentie portée.

A mon arrivée, Rowina et Jennah dorment encore. 

Je vais vers le puits pour puiser un seau d'eau et quel bonheur de pouvoir prendre une bonne douche avec ce seau d'eau. Je crois que je n'ai jamais autant apprécié une douche.

Voilà... Ici, tout peut changer. Boaz nous a fait découvrir le mot le plus important en Afrique lors de la formation de missionnaire : FLEXIBILITE.

C'est vrai. Ici les plans changent rapidement. Et c'est vrai cette devise : un jour à la fois.

Vivre en Afrique, ce n'est pas simple pour moi, qui suis de caractère à vouloir que tout soit anticipé, carré. C'est une école de la vie qui m'apprend à être plus cool. J'espère que j'en garderai encore les effets en France. 

dimanche 16 février 2025

Bye Bye la Casamance

 5h30, je me réveille au son de l'appel à la prière. Dernier réveil en Casamance.

10 jours en Casamance :Niaguis, Zinguinchor puis Samine.

J'ai en effet rejoint le groupe missionnaire dans cette région du Sénégal mais je n'ai pas pris le temps de vous présenter l'équipe que j'avais rencontré à mon arrivée dans ce pays (voir les articles précédents en janvier).

Ce centre est géré par Boaz, un américain vivant au Sénégal depuis 14ans.

Luke est venu renforcer la formation missionnaire en proposant une formation en soins dentaires préventifs. Il habite 6 mois au Sénégal avec son épouse et leurs 6 enfants et 6 mois aux Usa comme infirmier.

4 volontaires de differentes nationalités sont là en soutien technique ( cuisine, intendance, traduction, intervenants dans la formation): Vanessa, Stéphanie, Perone, et Matthew. 

Et 6 missionnaires en formation pendant 2 mois: Bienvenue, Fatou, Daniel, Salomon, Richard et Sekou. 

Je les ai rejoint pendant 10 jours car ils faisaient un voyage missionnaire en Casamance pour proposer des soins dentaires gratuits et parler de Dieu.

Ce matin, bye bye Samine... 


la séparation était difficile. J'espère les revoir bientôt.


 Je suis maintenant dans le taxi pour rentrer à Kedougou. Une longue journée de route. 

Partie avec 4h de retard, ma réservation n'ayant pas été prise en compte pour le premier départ à 6h30..je transpire à grosse goutte dans 1 taxi sans clim bien entendu...

N'ayant pas eu ma place dans le 1er véhicule du matin, j'ai basculé sur le 2ème véhicule : petit avantage car on m'attribue le siège numéro 1, place du passager avant.

Mais le véhicule est complètement délabré. J'ai le dos en compote, et ma portière ne s'ouvre plus de l'intérieur... Et la porte du passager arrière droit s'ouvre en roulant !


Vivement que j'arrive ! Cette nuit j'espère... 

Pour prolonger le plaisir

De retour de la plage vendredi en début d'après midi, j'ai parlé de cette pause ressourçante à 2 autres volontaires, Mathiew et Vanessa, et ils ont souhaité y aller à leur tour. En fin d'après midi, je repars pour Semento plage.

Cette fois-ci, le départ s'organise rapidement car j'avais gardé le numéro de téléphone du taximoto.


Mais à peine nous quittons Samine, que nous sommes arrêtés par un gendarme. Au bout de 30 minutes d'arrêt, on va se renseigner pourquoi on ne peut pas repartir, car on ne nous dit rien... la conversation étant en wolof nous n'avons pas compris le motif d'arrêt.

On apprend alors que le conducteur est arrêté pour 3 motifs: non port de casque (mais personne ne le met car il fait trop chaud), 3 personnes sur la moto au lieu de 2 (tout le monde le fait), et absence de licence de taxi.

Le conducteur doit payer une amende mais il n'a pas l'argent.

On parle alors au chef gendarme en lui expliquant que nous sommes présents dans son pays pour servir la population en offrant des soins dentaires gratuits et que nous voulions seulement nous accorder une pause en allant à la rivière. 

En échange de lui offrir la possibilité de venir se faire soigner les dents samedi soir, le chef nous accorde alors la possibilité de repartir avec les 2 taximans, et en en ajoutant 1 pour que nous soyons en règle par rapport au nombre de passagers.

Moment de détente agréable pour oublier la chaleur africaine .



Au retour, les gendarmes sont partis mais nous nous arrêtons pour acheter de l'essence. Car ici, les véhicules ne font jamais le plein avant d'avoir leur client mais toujours pendant car pas assez d'argent avant...


Une journée détente

 Vendredi, j'ai décidé de m'accorder une journée détente même si le groupe travaillait encore pour proposer des consultations dentaires. J'avais besoin d'une pause.

Je me suis renseignée pour savoir où se trouve la plage la plus proche sur la rivière Casamance. 

Vers 10h, je pars avec Chantée, la femme de Luke, et leurs 6 enfants.

On décide de se rendre à pieds sur la route goudronnée pour avoir plus de chance de trouver un taxi. 

Je n'arrive pas à trouver de voiture qui s'arrête alors je me dirige vers une moto qui a une remorque intégrée. Et là, je crois rêver quand on m'anonce le prix ! 15000fcfa l'aller alors que la personne qui m'a indiqué l'endroit m'a parlé de 800fcfa pour 1 voiture.

Je me dirige alors vers une moto et au départ elle m'indique 2000fcfa. En discutant, on se met d'accord sur 700fcfa.

On prend donc 3 motos pour se rendre à Temento plage. 


Après 20, 25 minutes de trajet (on m'avait dit moins de 10 minutes), on arrive dans un très bel endroit au pied d'une église.


On se met d'accord pour que les 3 motos nous récupèrent 1h30 plus tard. 

On passe alors une superbe matinée entre baignade et jeux sur la plage. On se croit presque qu'à la mer car la berge opposée se trouve très loin, et de plus, l'eau est légèrement salée car ce fleuve se jette dans la mer à quelques km. 


C'est difficile pour moi de rentrer. Cet endroit est tellement calme et beau, sans trop de déchets qui traînent partout.... 


Ça m'impressionne toujours !

 Lorsque je vois passer une femme africaine avec quelque chose sur la tête, je suis toujours impressionnée.


J'ai déjà vécu plus d'un an en Afrique (Niger, Mauritanie et Sénégal), mais je reste toujours admirative de ces femmes qui peuvent porter de lourdes charges sur leur tête sans les faire tomber.

J'ai déjà essayé et c'est la catastrophe !

Ces femmes sont de véritables top modèles... 

Superbe !

Je ne connais pas le nom de cette fleur mais j'étais émerveillée par sa beauté.
Beau cadeau après une journée de travail 


Une journée dans 1 village

 Jeudi matin, tout le monde s'active.

Au programme, une journée dans le village de Sincap à environ 3 km de notre lieu d'hébergement.

Le but de notre venue: proposer des conseils de santé (alimentation...) un massage, des soins dentaires et un programme spirituel.

De bonne heure, une partie du groupe part en marchant vers ce village. Les rizières et les palmiers vont se succéder.



L'autre partie du groupe vient en voiture pour apporter le matériel nécessaire.

A notre arrivée, une bonne quinzaine d'adultes nous attendent déjà et pas mal d'enfants.

En effet, le lieu qu'on nous a attribué est leur salle de classe. Le sol est défoncé. Beaucoup de poussière. On s'active pour la transformer en salle de consultation dentaire.

Pendant ce temps, je vois les enfants qui font les curieux et je leur propose de leur apprendre des chants chrétiens avec des gestes. 


Une fois, l'installation terminée, chaque missionnaire prend son poste et nous voici prêt à accueillir les visiteurs. Certains sont venus de la Guinée Bissau, la frontière étant à moins d'un kilomètre.


Lorsque un visiteur arrive, on lui distribue sa feuille de route sur laquelle sera inscrit  son âge, son poids, sa taille, sa tension. Je m'étais proposée pour donner des conseils sur l'alimentation. On m'a demandé de les présenter lorsque les personnes attendent leur tour mais ce n'était pas simple pour moi en raison des allers et retours des visiteurs. Et pas de traducteur avec moi. De plus, on m'a prévenu la veille donc je n'ai pas eu le temps de préparer des supports visuels.

Les soins dentaires et les massages ont été très appréciés. 



La visite dentaire des enfants terminée, je leur ai proposé différents jeux à l'extérieur, notamment des jeux de relais sportifs en utilisant les pneus de vélo usagers.

Avant de repartir du village, nous avons proposé un programme spirituel. J'ai pu voir que les enfants avaient mémorisé les chants appris à notre arrivée.

Une journée riches en échanges et en sourire


mercredi 12 février 2025

Plein les yeux...

 Cet après midi, malgré les 40 degrés à l'ombre, je suis partie marcher seule pour retrouver le bel endroit découvert il y a 2 jours au milieu des palmiers.

Il faut au moins 45minutes en marchant d'un bon pas pour m'y rendre.

Les lumières sont encore très fortes vers 16h30.

Après une très longue traversée d'un village sur une route très poussiéreuse, j'arrive dans cette forêt de palmiers qui longe les rizières. Quelques chèvres et brebis sont en train de router et des oiseaux, que je ne connais pas, chantent assez forts.

Puis le soleil commence à descendre et les lumières prennent un beau ton oranger. 

J'assiste à un beau spectacle !




Au retour, je croise une jeune fille qui accepte que je la prenne en photo 


Aujourd'hui, mon téléphone indique 14km de marche... Ça maintient en forme..

mardi 11 février 2025

Quel beau paysage !

 Hier, en fin d'après midi, je suis partie découvrir les environs. Je voulais essayer d'atteindre le fleuve Casamance à environ 4km.

Mais il faisait 40 degrés à l'ombre et je n'avais pas trop envie de courir. Je suis sortie à 16h30 et il fait nuit vers 19h ici.

Je n'ai pas réussi à atteindre la Casamance mais j'ai découvert de beaux paysages.






Tellement beaux qu'en faisant des photos à droite, à gauche, je ne me suis même pas rendu compte que j'ai oublié ma gourde par terre... Et pas moyen de la retrouver car les palmiers se ressemblent trop pour reprendre le même chemin...

Et quelques beaux nénuphars 




J'espère avoir le temps de retourner dans ce bel endroit. Quand j'ai montré ces photos à la personne qui gère notre lieu d'hébergement, elle ne connaissait pas ce coin. Beaucoup d'africains n'ont pas la curiosité de découvrir leurs alentours. 

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Petite parenthèse : depuis mon départ de France pour le Sénégal, j'ai écrit 27 articles et j'ai connaissance du nombre de personnes qui regardent les articles. Je vois que certains articles sont vus par un tout petit nombre de personnes : soit ils n'intéressent que peu se monde par le titre, soit certains n'ont pas vu qu'il y a un curseur en bas de la page pour se déplacer d'un article à l'autre...

Bonne lecture 

Si vous souhaitez des infos sur un sujet particulier, dites le moi