jeudi 29 octobre 2009

Un samedi rempli de joie

Samedi dernier,

J'ai eu le plaisir de me rendre dans une école, non pour enseigner ou faire de la prévention santé comme ce sera bientôt le cas, mais pour louer le Seigneur avec les frères et soeurs adventistes de Niamey.

En effet, chaque samedi, un groupe se réunit dans une école que gère ADRA, non loin d'où j'habite. Un autre groupe se réunit dans une église du centre ville.

J'ai eu la joie d'animer une partie de la cathéchèse pour les enfants en leur racontant sous forme de saynette une histoire sur le thème du pardon et autre tirée de la bible.



Et oui, à peine arrivée, je n'ai pas pu m'empécher de m'impliquer dans la vie de cette église surtout auprès des enfants.


Puis après le service du culte, j'ai apprécié leur sortie particulière: le pasteur sort puis les membres, chacun à leur tour, sortent et serrent la main du pasteur puis se mettent à sa droite et ainsi de suite de manière à former un cercle et de telle sorte que chacun se sera salué.





Puis les membres se souhaitent bon sabbat.



Peut-être une idée à reprendre en France... au moins pour les petites églises...


Du sable au goudron


Lorsque vous faites 500mètres et que vous sortez du quartier, vous regoignez les axes principaux, et là, il n'est plus question de sable sur la route...



... seulement sur le bord, pour les piétons qui doivent se frayer un passage sur le sable entre les vendeurs et les voitures, ou les motos.



Il faut avoir l'oeil ou plutôt les oreilles grandes ouvertes!!


Il n'est plus question de flaner et penser à autre chose car les voitures passent rapidement et vous frôleraient presque!!



Les motos et les mobylettes sont les reines de la route: elles se faufilent partout entre les voitures et les piétons.



Tous ces véhiculent circulent dans un joyeux vacarme de klaxon : pour prévenir lorsque vous doublez une moto ou un piéton.




Et au milieu de ce trafic, ne soyez pas surpris de voir une remorque de tiges de mil tirée par un chameau ou bien un troupeau de chèvres guidé par son berger.


Sinon, lorsque vous conduisez, pas besoin de mettre la ceinture, ni de casque pour la moto.: apparemment ce n'est pas obligatoire car je ne vois pas grand monde les mettre.

Et pour le code de la route et bien c'est priorité à droite dans les ronds points et surtout, bon à savoir, quand les feux rouges ne fonctionnent pas (ce qui est assez fréquent).


Et quand vous avez la joie d'être piéton comme moi, et que vous devez traverser la route et bien priez deux fois avant de vous engager car il n'y a pas de passage piéton et les voitures ne vous laissent pas passer!! Donc faites comme moi, attendez sagement 15 minutes qu'il n'y ait plus de voiture ou évitez les heures de pointe pour vous promener.


Mais heureusement toutes les routes ne sont pas des routes principales: il y a des plus petites routes, plus humaines dira-t-on où l'on peut se promener plus tranquilement:







D'autres photos en cliquant ici





lundi 26 octobre 2009

La vie dans les rues d'un quartier de Niamey

17h30, j'enfile mes tongs. Je viens de terminer ma journée de travail au bureau.

Direction la terrasse de la propriété pour admirer la vue que l'on a depuis là haut et surtout pouvoir quelques minutes passer inaperçue, voir sans être vue. Ainsi, ce jour là, voici ce que j'ai découvert:


Une jeune femme marchait d'un pas rapide, son enfant nu la suivant presqu'en courant. Et à l'arrière plan, un taxi de couleur blanche s'arrettant pour prendre une cliente.

Puis je suis descendue dans la rue ou plutôt la piste de sable et j'ai marché. Celle passant devant l'association ADRA est une piste principale assez large comme vous pouvez le voir:


De part et d'autre de cette piste, vous trouverez des habitations de personnes aisées ou de personnes étrangères avec leur gardien assis devant et puis le long de cette piste, vous pourrez trouver tout ce dont vous avez besoin: nourriture, cartes de téléphone, ou même réparation de sa byciclette. ça fait un beau mélange très hétéroclyte.

Et puis si vous sortez de cette piste principale, vous trouverez des allées moins fréquentées et assez accidentées: un vrai régal pour les voitures: on se croirait presque à la fête foraine !


et des enfants jouant au foot, et d'ailleurs je n'ai pas pu m'empècher de taper dans leur ballon et ils se sont enfuit en courant en croyant que je voulais les gronder je crois. Mais après, c'était le gros fou rire!!

Il y a aussi des pistes plus tranquilles comme celle-ci:


Voici donc mon quotidien, lorsque je sors du bureau, du sable rouge ocre plein les pieds et des bons mollets à la fin de chaque marche!!

dimanche 25 octobre 2009

Les locaux de l'association ADRA




Arrivée lundi entre 2h et 3h du matin, Jason et Beth, le directeur d'ADRA et sa femme me font brièvement visiter les locaux qui seront à la fois mon lieu de travail et mon logement.
Et là, je dois avouer que ça ne correspondait pas trop à l'idée que je m'était faite sur mes futures conditions de vie en Afrique!! Même en tant qu'étudiante, j'ai parfois été logée dans de "pires" conditions. En effet, quand on pense "Afrique", on imagine une case ou bien une petite maison.
Mais bon, là c'est vrai que j'habite dans les bureaux d'une association et qu'elle se doit de représenter un certain standing.
Assez parlé, voici quelques photos qui vous permetront de juger par vous même:

Les bureaux de l'ONG ADRA:



et devant une cours avec des manguiers:



et un préeau sur le côté gauche sous la terrasse :



et quand vous entrez, mon bureau est en face:



puis à gauche une salle de réunion qui fait également office de salle à manger,



puis une cuisine, très simple, avec juste le nécessaire: réfrigérateur, cuisinière et évier.



et si l'on revient dans le hall, à votre droite vous trouverez un long couloir avec les bureaux de la direction et du coordinateur des projets,



et en passant dans un angle du couloir, il y a ma chambre, avec une douche, baigoire et sanitaire dans une pièce à côté.



Une chambre spacieuse avec clim et ventilateur mais que j'ai beaucoup de mal à utiliser car étant sensible au bruit, j'ai l'impression de dormir sous un hélicoptère!!
alors je préfère me réveiller en me croyant dans un sona...

voilà, pour la présentation des bureaux.

Plus de photos dans la galerie photos en cliquant ici

jeudi 22 octobre 2009

En route vers l’Afrique




Cela fait pratiquement 6 mois que le projet est lancé pour ma venue au Niger. Mais c’est bizarre, à quelques heures de mon arrivée là bas, je ne réalise pas encore ce qui m’arrive et que je pars pour un an.
Mes amis et ma famille sont plus stressés ou soucieux que moi, j’ai l’impression.
Mais le départ est bien là : avec mes deux valises et le billet d’avion en main.


Ainsi, c’est dans cet état d’esprit que le dimanche 18 octobre, je pars de Saint Père (à côté de Saint Malo) sous un ciel bleu, à peine 10 degrés au thermomètre.
Direction l’aéroport de Nantes. Remarquez, j’ai déjà mon porteur pour mes bagages, ma maman chérie qui va me conduire pour prendre l’avion.
Arrivée à l’aéroport longtemps à l’avance, ceux sont les derniers « au revoir » à ma famille par téléphone et la dernière fois avant longtemps, pensais-je que je touchais un téléphone portable.
Et puis c’est aussi l’enregistrement des bagages : ouf, ils ne dépassent pas le poids autorisé.


13h40, le vol pour Casablanca décolle avec un peu de retard. Vous avez bien lu : CASABLANCA. Je ne pars plus au Niger ?
Mais si, je fais simplement une escale de 7h15 au Maroc, histoire de patienter encore un peu avant d’arriver à destination.
Au cours du voyage, je survole la côte atlantique française puis l’Espagne et l’Afrique avec ces paysages désertiques et montagneux.
Dans l’avion pour Casablanca, juste avant l’arrivée, on nous demande si l’on veut sortir sur le territoire du Maroc. Je prends une carte de sortie, me disant que j’aurai le temps de sortir un peu, ne serait-ce que faire le tour de l’aéroport.


Et oui, même pour mettre le nez dehors juste devant l’aéroport il faut remplir cette fameuse carte d’autorisation d’entrée sur le territoire marocain mais avant il faut faire une queue d’un bon quart d’heure pour faire tamponner son passeport.
Et me voilà dans le grand hall de l’aéroport, « libre » avec le choix de prendre un train pour Casablanca qui part juste dans 10 minutes et qui rejoint la ville en 30 minutes à peine. Ou bien rester autour de l’aéroport à bronzer. Qu’auriez vous fait ? Casablanca, je pense… Et bien moi aussi mais le problème, c’est que j’avais un sac à dos de plus de 7kg et à force j’en avais plein le dos…
Donc, je me renseigne à l’aéroport sur ce qu’il est possible de faire et j’apprends que la compagnie aérienne m’offre une chambre d’hôtel et un repas avant de reprendre mon prochain avion !! Non, vous ne rêvez pas, c’est une belle surprise.
Me voilà donc dans un hôtel de luxe avec un magnifique jardin et surtout une très belle piscine mais le maillot de bain est à l’aéroport au fond de mes bagages !!Dommage !!
Bon c’est tout de même mieux d’attendre dans ce cadre que celui de l’aéroport !!

Puis, retour à l’aéroport de Casablanca et à nouveau les formalités pour sortir cette fois ci du territoire du Maroc.
Puis l’attente dans l’aéroport et enfin le vol vers Niamey. Je survole l’Afrique, de nuit cette fois-ci, et après presque 18h de voyage, j’arrive à 2h du matin à Niamey (heure locale), soit 3h (heure française).
Et là encore, des papiers à remplir pour entrer dans le territoire du Niger et aussi le fameux carnet jaune de vaccination à montrer.
Puis l’accueil par un porteur qui prend en charge mes bagages et enfin à la sortie de l’aéroport l’accueil de la famille Brooks, Beth et Jason, mes collègues de travail américains.

Je suis contente d’être arrivée mais fatiguée par ce long voyage et surtout la chaleur pesante. Et ils me disent que la nuit, c’est justement là qu’il fait le plus frais !! Des réjouissances en perspectives…J’espère que je vais m’y habituer…
Si vous souhaitez suivre le voyage dans le détail, voici plus de photos: cliquer ici.