mercredi 25 novembre 2009

Inakouana!!



… ou bonjour en haoussa.

Le français est bien la langue officielle du Niger mais ce n’est pas la langue la plus couramment parlée dans le pays. Seulement ceux qui ont un accès à une éducation et pendant un nombre d’années suffisant le parlent et le comprennent.

Ainsi, les nigériens parlent d’autres langues en fonction de leur ethnie d’origine. Le haoussa est la langue locale la plus parlée (par presque 50% de la population). Ensuite, le zarma (25%), puis le tamajek (ou touareg) (8%), le peul (8%) et encore d’autres langues.

Dans ma vie professionnelle, je vais être en contact direct avec les villageois et peu d’entres eux comprennent le français. Je vais donc être en permanence avec un traducteur.
Mais j’essaie tout de même d’apprendre les expressions les plus courantes en haoussa et ce n’est pas si facile que cela car il n‘y a aucun rapport avec les langues que je connaissais jusqu’à présent.

Ainsi, si le matin, vous rencontrez une personne dans la rue, vous lui dîtes : « Inakouana » (bonjour) et si vous la rencontrez le soir, vous lui direz « inaini » (bonsoir).

Ensuite, elle vous demandera « yayajiki » (comment ça va ta santé ?), vous lui répondrez « lafia » (ça va).
Si vous vous présentez, vous direz « sounana (votre prénom) » et si vous demandez l’identité de votre interlocuteur : « minene sounanka ? ».
Si vous avez faim, vous direz : « inagignion moa » et si vous avez soif « inasso roua ».
Si vous avez sommeil : « koanini keji »



Si vous devez partir : « zantafi », partir en ville « zantafi guéri », à la maison « zantafi guida » et si vous partez et revenez rapidement « zantafi indao ».




Si vous voulez savoir où se trouve le marché : « ina kassoua ? » et combien ça coûte ? « noa ? »
Pour remercier : « nagodé »

Il me faut maintenant les pratiquer pour pouvoir les retenir mais j’ai parfois peur d’entamer une conversation avec ces quelques mots car après qu’est-ce que je peux dire quand la conversation s’engage en haoussa et que je n’arrive plus à suivre ?

Des cours réguliers seraient peut être une solution car ces expressions, c’est un gardien qui me les a apprises mais je ne connais rien de la grammaire ni de la syntaxe de cette langue.
Et peut être qu’au bout d’un an, je pourrai comprendre les villageois, ce qui je pense, peut être utile quand on veut faire passer un message important.

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