jeudi 25 février 2010

Un safari au parc W


Après avoir admiré les girafes pendant la matinée, retour vers Niamey pour prendre la route du parc national du W à environ 2h30 de voiture dont 90km sur piste de sable. Ce parc est reconnu pour la richesse de sa faune : on a répertorié 80 espèces différentes d’animaux et plus de 300 espèces d’oiseaux. Il a une superficie de plus de 10 000km2 et a la particularité de s’étendre sur 3 pays : le Niger, le Burkina Faso et le Bénin. La partie nigérienne compte 2200km2.



Nous arrivons aux alentours de 14h à l’entrée du parc et il nous faut là aussi prendre un guide, qui grâce à sa connaissance du comportement des animaux ainsi que de leurs traces, va pouvoir nous diriger dans cette végétation. En effet, ce n’est pas un zoo et donc la rencontre des animaux est très aléatoire.

Mais il semble que nous soyons chanceuses car à peine rentrées dans le parc, un spectacle grandiose s’offre à nous :
les éléphants prenant leur bain et jouant comme des enfants en s’arrosant avec leur trompe:

ou bien ne se génant pas pour nous montrer leur postérieur:

Nous attendons quelques minutes pour espérer les voir sortir mais ils préféreront la fraîcheur de l’eau que les rives étouffantes même si elles sont synonymes d’un bon repas. En effet, un éléphant passe tout de même 16h par jour à se nourrir !! Quel glouton !!

Peut être que les éléphants n'avaient pas très faim, mais pour nous il était 15h passées, et notre repas de midi, il n'était pas question de le manquer malgré tous ces beaux animaux à regarder... De si beaux paysages: ça donne bien faim.


Puis nous nous dirigeons vers notre campement de base pour la nuit : des tentes plantées le long du fleuve Niger avec des cases pour les sanitaires.
Une petite pause, le temps d'attendre que l'agence nous inscrive pour la nuit:


Les affaires déposées, nous tentons une promenade en 4X4 pour surprendre le roi de la forêt. Mais le lion a décidé ne pas se montrer ce soir là. Et pourtant, il a bien laissé ses empreintes dans le sable.
Revenues au camp de base, pourquoi ne pas escalader la petite colline et voir le paysage se transformer avec le coucher du soleil. De là haut, nous apercevons les méandres du fleuve Niger et c’est à cet endroit précisément que le fleuve à la forme d’un W, ce qui donna le nom à ce parc.

Une partie du W que forme le fleuve du Niger

De voir toute cette nature, cela donne nous donne le sourire:


ou même une explosion de joie...


De là haut, nous assistons aussi à la partie de cache-cache de babouins, à la pause déjeuner d’un gros buffle et au vol d’oiseaux dans les couleurs du coucher de soleil.

19h00, retour vers le camp pour un bon repas préparé sur le feu de bois en cuisine qui sera suivi d’une soirée autour d’un feu de camp avec chansons et danses africaines.

La nuit a été fraiche, ce qui change de Niamey. Le problème, c’est qu’on nous avait annoncé une nuit en gîte, donc nous n’avions amené aucune couverture et au Niger, un gîte veut dire tente et non bâtiment en dure… donc quelques petits exercices pour nous réchauffer:



Ce deuxième jour, nous sommes toujours motivées pour partir à la recherche des lions. Sur la route nous croisons beaucoup d’animaux et d’oiseaux plus ou moins gros : des pintades (espèce la plus répandue dans le parc),


des crocodiles (bébé ou adulte),



Mais aussi des animaux inconnus en France qui ressemblent à des antilopes :
des cobes de buffons,

des ourébis,

et des hippotraques, animal très rare qui détallait avant que je puisse le prendre en photo.

Et les lions? Malgré une technique d’approche originale, les appâter avec des biscuits ou des carottes à travers la vitre, ils ne sont pas venus.




Cependant, nous avons fait d’autres découvertes:
les baobabs avec leurs fruits qui pendent (lorsqu’on casse la coque, on sort une gomme que l’on suce mais interdiction de les cueillir dans le parc),


le nid du tisserand gendarme qui pend comme une boule de noël dans un sapin,


des grandes termitières plus hautes qu’un homme,


une cabane construite très haut dans un baobab dans laquelle j’aurai bien passé le reste de ma vie,


des canyons faisant penser aux paysages de western


A force de voir tous ces animaux, cela n’aurait-il pas un peu déteint sur nous… ?





En début d’après midi, n’ayant toujours pas aperçu le lion, nous quittons le parc et sur la route du retour, nous nous arrêtons sur un marché dans un petit village. Cela fait me donne une sensation étrange de retrouver le bruit de la foule, d’être à nouveau arrêtée par les vendeurs ou suivie par les enfants. Pendant deux jours, j’avais goutée au calme de la nature et je m’étais totalement coupée de la civilisation. J’avais simplement vécue avec le rythme et les bruits de la nature, si reposant.

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