lundi 8 février 2010

Sur le sable... ou dans les airs...

Dans mon dernier article, je vous avez quitté avec la fraîcheur d’une nuit en pleine nature. Le lendemain, nous nous levons donc à l’aube, vers 6h30, pour pouvoir admirer le lever du soleil sur le fleuve. Je connais un point de vue en hauteur qui nous permet de surplomber toute la vallée du Niger et avoir une vue panoramique sur les champs de mil et les collines au loin. Nous ne sommes pas déçues par la beauté de ces couleurs changeantes de minutes en minutes : toute la vallée s’éclaire petit à petit.
Et surtout, nous apprécions les dernières heures de fraîcheur avant la chaleur de la journée.
Puis, retour au relais pour un petit déj, sur la terrasse au bord de l’eau. Les pirogues passent non loin. D’autres viennent accoster pour prendre des passagers et les emmener faire leur commerce.

9h30 : départ pour une randonnée un peu spéciale : pendant plus d’une heure, nous allons être ballotées, tantôt à droite et tantôt à gauche, à plus de 2 mètres du sol.
Vous l’avez deviné… Nous avons adopté le mode de transport du désert : la promenade à dos de dromadaire.

Et détrompez-vous : ce n’est pas si tranquille que cela. Déjà, se hisser sans tomber la tête la première par-dessus l’animal et puis rester assise sans tomber de sa monture : c’est vraiment du sport !!

Au cours de cette balade, nous grimpons sur le plateau caillouteux pour surplomber le fleuve et il fait bien chaud là haut:




puis nous descendons dans la vallée et traversons plusieurs petits villages animés. Les enfants accourent pour nous demander des cadeaux, les jardiniers se retournent pour nous dire bonjour. Dans ces villages, nous trouvons le même type d’école dans des bâtiments en dur, construites par des ONG.

Nous revenons au relais : dernières photos souvenir avec le dromadaire.



Puis, nous faisons la recharge en eau, pour le reste de la journée car il fait déjà plus de 35 degrés et il n’est pas encore 11h.

Mais une mauvaise surprise nous attend : le pneu d’un vélo est dégonflé alors que nous avons prévu le retour vers Niamey en vélo. Et en bonne vacancière étourdie, je n’ai pas emporté de pompe.
Il faut donc faire 2 km à pieds dans le sable, avec les vélos à la main, pour rejoindre le goudron.


Cette fois-ci, une bonne surprise nous attend : nous rencontrons des gendarmes sur le bord de la route en train de faire des contrôles. L’un deux nous regonfle le pneu et nous informe de la présence d’un vulcanisateur à 3km. C’est un homme qui répare les pneus. J’apprends ainsi un nouveau mot, ce qui me vaudra le rire de ce gendarme, tout fier d’apprendre un mot du dictionnaire français à une française !!

Au bout de 3km, le pneu tient toujours, nous décidons donc de poursuivre jusque Niamey, sachant que si ça ne tient pas, il n’y aura plus de poste de réparation. Mais je sais qu’il y a tout de même la possibilité d’embarquer à bord d’un taxi brousse en mettant les vélos sur le toit.

Après quelques pauses repos et quelques arrêts photos pour admirer les mini canyons creusés par l’eau pendant la saison des pluies,



nous arrivons à Niamey, ou plutôt l’entrée de Niamey, car il reste encore plus d’une demi heure de route.



Nous quittons la longue route tranquille pour laisser place au vacarme des klaxons et il faut alors se faufiler parmi les voitures et les taxis arrêtés le long de la route.

Nous arrivons en début d’après midi et quoi de mieux que quelques longueurs en piscine pour finir ces deux jours d’excursion…

1 commentaire:

  1. houaa ca a l'air d'avoir été super cette excursion !!votre bonheur est contagieux !

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