mardi 6 mai 2025

Au revoir l'Afrique

 La veille de mon départ, j'ai invité une vingtaine d'amis et pour cette occasion, j'ai réalisé mon record du nombre de crêpes : 95 crêpes !

Et j'ai découvert que la Mauritanie a copié notre fameux Nutella mais je n'ai pas goûté cette copie.

Je suis rentrée en France le 25 avril. 3 mois en Afrique cette année. Je n'ai pas vu le temps passer. J'ai pu apprécier chaque moment malgré les quelques mésaventures.

J'espère continuer à prendre le temps de vivre. Ces quelques mois hors du rythme trépidant sont pour moi un cadeau.

Je n'oublierai pas non plus toutes les rencontres avec des gens qui ont un coeur énorme malgré des conditions de vie très difficiles.

Ci dessous quelques photos que j'aime bien.



Je ne sais pas si je pourrai repartir un jour en Afrique mais en attendant, les souvenirs resteront dans ma tête très longtemps, je l'espère.





dimanche 27 avril 2025

Et c'est reparti pour un tour...



 Au Sénégal, j'avais fait 4kg de pâte d'arachides. Quand je suis arrivée en Mauritanie, j'ai goûté celui produit localement et je l'ai trouvé encore meilleur.

Alors, je suis allée au marché et j'ai acheté 10kg d'arachides. Et ici, la méthode de fabrication n'est pas la même qu'au Sénégal.

Après avoir enlevé les arachides vereuses, je les ai emporté chez le fabricant de pâte d'arachides.

1ère étape : on les vide dans 1 cylindre  métallique que l'on fait tourner au dessus d'un feu pendant environ 30 minutes. Je suis contente car on m'a laissé participer à la fabrication.

On s'arrête de temps en temps pour ouvrir le cylindre et regarder si les arachides ne sont pas trop dorées.

Puis on les sort et on les étale sur une bâche pour les faire refroidir 

Ensuite, on les met dans 1 sac et on le frappe très fort par terre à plusieurs reprises pour enlever la pellicule marron. Puis on verse les arachides dans un bac au sol en faisant en sorte que le vent enlève les pellicules.

Et dernière étape de la fabrication : au moulin. On verse les arachides petit à petit dans le moulin et une belle pâte d'arachides sort. 
Cette fois-ci j'ai fait un peu plus de 8kg.

Et avec la pâte réalisée au Sénégal, j'ai fait des cookies que j'apportais à chaque fois que j'étais invitée pour déjeuner. Et une amie Sénégalaise installée en Mauritanie m'a fait découvrir une délicieuse boisson faîte avec cette pâte d'arachides. On la mélange avec de la poudre de baobab et du sucre et on fait des granulés de farine de mil dessus. Cette boisson traditionnelle sénégalaise, appelée Ngalaye, est servie pour le jour de Pâques.



mercredi 23 avril 2025

Sortie barbecue a la plage

 J'attends avec impatience la fin des cours d'Anita et Lala. Vite, avec Thérèse , on prend un taxi pour arriver plus rapidement à destination et vers15h, nous voici toutes les 4 à destination : la plage et plus précisément le lieu d'arrivée des pêcheurs.

Nous trouvons un endroit tranquille entre les barques qui restent à quai. Nous allons saluer les pêcheurs qui prennent leur pause repas et nous nous installons pour notre barbecue. 

On commence à allumer le feu mais pour le moment, pas de poissons.

Je regarde les pêcheurs qui commencent à revenir de la pêche. Un âne est devant nous à attendre un chargement de caisses de poissons.


Après quelques minutes, un pêcheur vient nous en offrir puis on en achètera quelques uns .


Ici, je découvre une autre manière de faire le barbecue : on ne vide pas le poisson et on le met directement sur le charbon de bois

Quel régal ! 

Pour moi, c'est l'heure du goûter, 16h30... Original. Je n'oublierai pas cette sortie.


Et bien sûr, une bonne baignade avec le plaisir de sauter dans les vagues. L'eau est déjà aussi chaude qu'en été en Méditerranée. Un régal 


vendredi 18 avril 2025

Des visites pleines de saveurs


N'étant plus volontaire dans 1 ONG, j'ai beaucoup de temps libre et presque tous les jours, je rends visite à une connaissance de l'année dernière et je lui demande de m'apprendre à cuisiner un plat africain.

J'apprécie beaucoup de faire davantage connaissance avec les gens de cette manière et de voyager à travers la cuisine africaine.

Quelques photos de ces plats.

Le tiebou dieune, le plat national sénégalais 


Les boulettes de poissons accompagnées de leur sauce 


Les vermicelles, un plat souvent réalisé lors des jours de fêtes 

Cuisson des vermicelles à la vapeur 




Pour réaliser ces plats, avant de cuisiner, nous allons au marché ou dans les boutiques du coin pour acheter les ingrédients nécessaires et ça me fait toujours sourire de voir qu'on peut acheter un seul cube de bouillon ou un morceau de poivron ou 1 dose de concentré de tomates dans 1 sachet. On achète exactement la quantité nécessaire pour 1 repas. C'est ça vivre au jour le jour.


Et après il ne reste plus qu'à se régaler 

J'apprécie ce voyage culinaire. C'est une façon agréable et simple de faire connaissance. Je referai certains de ces plats que j'ai appris mais en y mettant beaucoup moins d'huile car j'ai souvent du mal à digérer.
A bientôt pour la dégustation chez moi...

mardi 8 avril 2025

Dur Dur...

 Dur dur d'être une touriste blanche en Mauritanie. 

Je me promenais sur la plage dimanche après midi en compagnie d'une amie sénégalaise. On devait nous suivre depuis quelques temps, mais je ne l'avais pas remarqué.

A peine, je m'assois sur le sable, mon sac à dos légèrement derrière moi, que 2 jeunes viennent nous parler et l'un d'entre eux demande à mon amie si elle peut lui garder son téléphone le temps qu'il aille se baigner. Elle accepte puis finalement il se rétracte. 2 minutes plus tard, je dis à mon amie que sa demande me paraît un peu suspecte puis je tourne la tête et mon sac a disparu! Il y avait un 3eme gars venu par derrière...!!!

Il me semble impossible de retrouver le voleur car tout le monde est noir et se ressemble pour moi mais mon amie dit qu'elle peut reconnaître le voleur. 

Alors, on marche rapidement, on croise beaucoup de monde, et environ 500 mètres plus loin, elle repère le voleur et il a mon téléphone dans les mains. Je marche dans sa direction, il me repère et s'enfuit. Une course poursuite commence mais malheureusement, je n'ai pas assez d'entrainement pour courir rapidement dans le sable. et donc je perds  la trace du voleur.

Ce qui me choque le plus, c'est que personne ne l'arrête même si je crie sur mon passage au voleur, arrétez le!

Je retrouve dans le sable mon sac et mes vêtements éparpillés. Au fond de mon sac, je retrouve mon porte monnaie à 3 poches; et je souris car il n'a pas pris le temps d'ouvrir la troisième povche qui contenait le plus d'argent (23€). Je suis reconnaissante car les cléfs de l'amie qui m'héberge se trouvaient dans ce porte monaie. Le voleur les a retiré mais ne les a pas jeté dans le sable. Il les a remis au fond de mon sac. J'avais également récupéré les cléfs de mon amie sénégalaise le temps de la balade, et il les avait laissé dans mon sac. Donc les problèmes ont été limités.

Il me reste maintement 2 semaines en Mauritanie et je me rends compte que ce n'est pas facile de fonctionner sans teléphone, mais ce qui est plus dur pour moi, c'est de ne plus prendre de photo.

On a essayé de récupérer une puce avec mon ancien numéro mais pour le moment les démarches n'ont pas abouti, car l'opérateur téléphonique dit que le numéro n'a jamais été enregistré. Cette puce, c'est le directeur de l'ONG Adra qui me l'avait prêté.

En Mauritanie, les démarches pour obtenir un numéro de telepéhone sont compliquées. il y a besoin d'un passeport ou carte d'identité et on peut avoir maximum 3 numéros .

Je suis embetée par la perte de tous mes contacts téléphoniques car je croyais avoir fait une sauvegarde le matin même du vol de mon téléphone mais apparement, elle n'a pas fonctionné. Dur dur...

 donc si j'arrive à mettre de nouveaux articles, ils seront assez rare car maintenant, c'est plus compliqué pour moi de prendre des photos.

 

 

jeudi 3 avril 2025

Bien arrivée en Mauritanie

 Hier matin,  j'avais rdv à 4h  avec la même société de transport que la veille pour me rendre en Mauritanie. 

5h, ne voyant personne,  je retourne à la maison. 

A 6h, on me dit que le chauffeur qui devait me transporter n'a pas assez de client et qu'on me transfère sur un autre chauffeur.  Un taxi doit venir me récupérer pour me ramener au point de départ du grand voyage à l'extérieur de la ville. 

8h, on quitte enfin Dakar et on va récupérer un autre client. 

Cette fois-ci,  le véhicule est très confortable et nous ne sommes que 2 passagers à l'arrière dans ce pick-up. 

On passe sans problème la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie. L'année dernière,  on avait attendu plus de 2h car des passagers avaient un soucis avec leurs papiers.

Moi, j'ai pu bénéficier de ma carte de résident Mauritanienne encore en cours de validité. 

A peine passé la frontière,  les chameaux pour nous accueillir.

Et lors d'une pause repas vers 15h30, on m'offre une boisson et je choisis le melon milk, la première boisson découverte en Mauritanie dernière. 

18h30, je franchis enfin la porte de chez mes amis à Nouakchott. J'y reste 3 semaines pour revoir les connaissances et aider l'ong Adra dans les cours d'anglais au sein du centre de formation. 

mardi 1 avril 2025

Un 1er avril plein de surprises...

 4h du matin: je franchis la porte de la maison avec mes 2 grosses valises. Une voiture doit me récupérer, destination Nouakchott en Mauritanie. 

Les minutes passent,  personne en vue. Je m'assoie sur un banc et fais la connaissance du gardien du parking.  Il travaille en continu toutes les nuits de 19h à 8h le lendemain.  Il est payé pour cela 5000fcfa par nuit (8€), une misère !

Quelques taxis passent. 

5h, une voiture arrive au ralenti. Je lui demande si c'est bien la société de transport Ba. Il me répond que oui. Puis s'il va bien en Mauritanie , il répond oui. Je monte avec mes valises. Puis 5 minutes plus tard, il me fait signe et me demande si je veux aller à doite ou à gauche.  Je réalise qu'il y a un problème.  Il ne comprend pas un mot de français ! Je m'énerve et lui dis de me ramener immédiatement là où il m'a pris.

Un taxi passe en sens inverse et nous entend. Je vois qu'il parle français.  Il fait la traduction à l'autre taximan mais il ne veut toujours pas me ramener. 

Le taximan parlant français se propose de me ramener gratuitement. 

5h15, retour au point de départ. Je patienterai jusqu'à 6h. Puis retour à la maison. 

On me prête un téléphone pour appeler la compagnie de transport mais pas de réponse. 

Je décide donc de partir sur Dakar trouver une autre compagnie de transport.  Une autre propose le voyage mais ce n'est pas intéressant car le tarif est plus élevé et surtout le véhicule part seulement s'il est rempli, ce qui peut prendre plusieurs heures. 

Je me dirige ensuite vers l'antenne de Dakar de la compagnie avec laquelle j'ai réservé le transport. Car j'ai fait affaire avec celle de Nouakchott. J'y vais en car mais on ne m'indique pas le bon arrêt pour descendre,  donc 45 minutes de marche supplémentaire.  Arrivée à destination,  impossible de trouver le lieu de cette compagnie.  Un épicier me dit que le patron de cette compagnie se trouve en Mauritanie actuellement. 

Je décide donc de visiter le quartier dans lequel je me trouve. Destination le bord de mer.  Des belles vagues.  Envie de me baigner mais pas possible.  Je ne veux pas laisser mon téléphone sans surveillance. 


Puis une longue marche dans le quartier riche de Dakar.

Passer pas loin du palais présidentiel car interdiction de s'approcher trop près. 


Ça creuse toute cette marche alors une pause à la brioche dorée qui propose des plats du jour à 2000 fcfa, soit 3,20€. J'opte pour le mafé: riz blanc servi avec de la viande de bœuf,  pommes de terre,  carotte et sauce à l'arachide. J'aime beaucoup la sauce épicée à l'arachide. 


Et en marchant en direction de la gare TER, je croise une charette avec des noix de coco.  Un delice! Tellement bon, que j'en ai bu 3 et emporté la chair dans 1 sachet pour prolonger le plaisir. 




En rentrant à la maison, j'apprends que le taxi n'est pas venu me récupérer car il n'avait pas eu de client pour venir depuis Nouakchott. Il le savait donc la veille mais n'avait même pas pensé à me téléphoner pour me prévenir qu'on ne voyagerait pas aujourd'hui !

Nous avons donc convenu un voyage pour demain 4h. J'y croirai quand je serai arrivée à destination. 

lundi 31 mars 2025

Fête de Korité

 Aujourd'hui, le Sénégal est en fête.  C'est la fin du mois de ramadan, la korité.

Deynaba fait brûler de l'encens.


 Elle met une corbeille en osier sur le foyer de charbon et elle superpose dessus les vêtements pour les parfumer.


En début de journée,  les musulmans enfilent leur plus bel habit de prière et se dirigent vers la mosquée de leur quartier.  


Les femmes prient dans la cour de la mosquée 

Et les hommes à l'extérieur.  J'étais impressionnée par leur nombre .


Ce midi,  ce sera repas de fête. 

Puis l'après-midi,  les enfants viennent sonner pour demander leurs étrennes. 


Magasin à ciel ouvert

 


Quand je me promène,  je suis toujours surprise de voir les meubles exposés sur le trotoir ou sur les places, parfois sur des parpaings ou directement sur le sable. 


Je ne suis jamais passée la nuit pour voir si le matériel était gardé ou non.

Dans d'autres rues, ce sera les volets métalliques ou les portails que l'on trouvera dehors.

Le petit déjeuner, un vrai régal !

 Ceux qui me connaissent savent que je raffole des fruits et que si je le pouvais,  je ne mangerais que ça !

A Dakar,  j'ai la chance de trouver une grande variété de fruits et le matin,  je me régale !

Avocat, banane, orange locale légèrement moins sucrée que l'espagnole et pleine de pépins, mandarine,  mangue, papaye.


J'ai découvert l'année dernière, un fruit que j'aime beaucoup : le sapoti. Le goût ressemble légèrement à celui de la poire. Il a deux ou 3 graines à l'intérieur qui ne se mange pas. On l'epluche pour le déguster.  Il a la taille d'un kiwi. J'aimerais bien en trouver en France. 



dimanche 30 mars 2025

Invraisemblable !

 


Ce matin,  dans le taxi qui nous ramenait chez nous, nous avons emprunté la rocade... des bouchons énormes car c'est la veille de la fête de fin de ramadan. 

Et surprise,  nous passons à côté d'une charrette et de son cheval. 

Je ne m'attendais pas à voir ce véhicule sur une route principale, même si on roulait avec à moins de 2km/heure...

Loin du tumulte de la ville

 Depuis dimanche dernier,  je suis arrivée à Dakar. 

Toute cette semaine,  il était difficile de circuler car chacun s'activait pour les préparatifs de la fête de fin de ramadan. 

Les marchés étaient davantage fréquentés et les annonces dans les hauts parleurs sur tous les stands me cassaient les oreilles. 

Ainsi,  cet après-midi,  j'ai marché un peu plus de 3km pour rejoindre le bord de mer.

Quel calme en arrivant là bas avec en plus la joie de trouver une plage propre !




vendredi 28 mars 2025

Au voleur...

 J'aurais préféré ne jamais écrire cet article. 

Mercredi matin, je me promenais dans 1 rue bondée, les clients se pressant pour les achats avant la fete du ramadan. 

Quelqu'un me bouscule. 

Puis peu de temps après,  je mets ma main dans ma poche pour attraper mon téléphone et là... catastrophe,  je comprends que le monsieur qui m'a bousculé est parti avec mon téléphone. Normalement,  je le remettais toujours dans ma sacoche et là,  je venais de prendre une photo du marché et sans réfléchir,  je l'avais mis dans ma poche.

Quelqu'un se propose de m'accompagner au poste de police. 


A l'accueil,  je dis que je veux porter plainte. On me dit d'aller dehors voir les vieux! Ceux sont en fait des écrivains publics qui ecrivent pour toi la requête. Tu dois payer 1000fcfa. J'aurais pu l'ecrire cette lettre !

Je retourne à l'accueil avec cette lettre et on me donne un ticket avec un rdv le lendemain pour 10h.

Le lendemain,  je devrais attendre 2h pour faire le dépôt de ma plainte mais c'est inutile car je n'ai pas le numéro IMEI (numéro de serie).

Je suis retournée aujourd'hui au poste de police pour apporter le numéro IMEI ,retrouvé sur mon espace client de mon opérateur téléphonique, et pour demander un papier officiel du dépôt de plainte.  Pour l'obtenir,  il m'a fallu encore de la patience car la personne chargée de relire les documents officiels n'était pas présente. 

Je suis triste d'avoir perdu des centaines de photos et ne vous inquiétez pas si je ne reponds plus à mes messages WhatsApp pour le moment. 

Heureusement,  j'avais emporté avec moi mon ancien téléphone. J'ai donc encore accès à ce blog et à la majorité de mes contacts mais je n'ai pas réussi à remettre le WhatsApp car il est relié à ma puce française, partie avec mon téléphone volé. 

Maintenant,  je ferai bien attention à mes affaires !