mercredi 16 décembre 2009

Un petit coin de paradis!


Fatiguée d’entendre le bruit des voitures et les klaxons incessants, de marcher dans les nuages de poussières au passage de chaque voiture, c’est avec beaucoup de joie que trois fois au cours de ces derniers weekends, je me suis retrouvée non loin de Niamey (à une dizaine de kilomètres) sur les bords du fleuve Niger et sur les plateaux surplombant ce fleuve.







Et là, je me suis cru dans un autre pays : le calme, pouvoir enfin entendre les oiseaux, et même percevoir le léger clapotement de l’eau au passage d’une pirogue, ou bien le bruit du vent dans les feuilles des arbres : quel régal!



Et cette si belle nature !! Lorsque j'arrive au bord du Niger, j’ai même pensé être en Chine ou en Guadeloupe avec ces arbres aux racines qui ressortent de l’eau et aux feuilles bien vertes, et ces plantes aquatiques ainsi que les tiges de riz.




D’ailleurs, ce paysage est tellement agréable, que tout le long du fleuve, on trouve des aires de camping aménagées qui sont à louer à l’année.


Puis, je fais quelques mètres, et je trouve une nature poussant sur un sol plus pauvre : palmier, et autres arbres dont je ne connais pas encore le nom (grands ou petits) :







Je me sentais vraiment bien dans cette nature au milieu de ces arbres:


Mais je constate surtout l’absence d’herbe verte ce qui explique que les chèvres mangent les feuilles dans les arbres.
En continuant la balade, je grimpe sur le plateau et là, la vue est imprenable :
Je distingue clairement le fleuve Niger et ses petits ilots, ainsi que ses méandres.



Puis de l’autre côté, le sol caillouteux d’une couleur brun/mauve, contrastant avec le sable rouge, orange. Cela fait presque penser à un paysage lunaire.




Et là surprise : un cœur dessiné avec des pierres.
Un petit signe de Dieu pour me rappeler le cadeau de cette si belle création.


On trouvera aussi des champs avec des tiges de mil, déjà récoltées : il en reste les débris ou quelques unes par ci par là que les bêtes viennent manger ou bien que les coupeurs viennent tailler pour le bétail. Voici un épi de mil : le mil est la céréale de base au Niger (consommé en bouillie).





En retournant vers le fleuve, j’aperçois des jardins : un homme est train d’arroser ses tomates en faisant des allers retours pour puiser l’eau du fleuve.



Et un paysan revient avec sa charrette chargée de foin tirée par des vaches.








Mais le coucher du soleil approche, vite, quelques photos pour immortaliser ces belles couleurs :








Puis, retour au camp de base (une aire de camping aménagée) et là une petite surprise nous attend : des amis canadiens nous ont invité à prendre des hot-dogs autour d’un feu de camp : soirée inoubliable qui me rappelle tous mes camps de jeunesse…



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