Jeudi 27 juin, 5h45, je quitte mon hébergement à pieds pour rejoindre un carrefour stratégique pour prendre un bus qui me déposera à la gare de Thiaroye.
Il fait déjà très bon en cette heure matinale. Il y a déjà quelques personnes qui marchent d'un bon pas pour prendre les transports en commun. Que c'est agréable de les prendre si tôt. Deux jours plus tôt, j'avais déjà effectué le même trajet jusqu'à la gare maritime de Dakar en partant une heure plus tard, et c'était difficile de se trouver une place dans le train et de poivoir respirer.
Une fois à la gare de Thiaroye, on prend le train jusqu'au terminus, Dakar, soit un trajet d'environ 30minutes.
La gare maritime se trouve presque en face de la gare ferroviaire.
Deux jours auparavant, j'avais manqué de 15 minutes la navette de 7h30 pour me rendre sur l'île de Goree. Et je ne souhaitais pas prendre celle de 10h.
Cette fois ci, il me faut attendre presque une heure.
Mais la douceur de l'air est agréable pour me faire patienter.
7h30: cap sur Goree à bord de la navette pour 5200FCFA aller et retour, soit 8€.
A peine 20 minutes plus tard, on débarque sur cette île tranquille.
Je sais que cette tranquillité durera jusqu'à 10h30, l'arrivée du prochain bateau.
J'ai donc 2h30 pour visiter l'île avec ce calme appréciable.
Je décide d'aller tout de suite sur le point haut de l'île, sur un conseil de personnes y étant allées dernièrement. Comme il n'a pas d'ombre, c'est plus appréciable de visiter cette partie de l'ile aux heures les plus fraîches.
Sur cette partie de l'île, on voit Dakar au loin.
J'admire la maison d'une personne qui pourrait se croire seul au monde...
Et sur le chemin qui mène à cette partie haute de l'île, chaque recoin est exploité par des artistes qui demandent tous une attention de la part des touristes.
Je prends mon temps pour apprécier ce calme et la jolie vue.
Une heure plus tard, je redescends. On sent déjà la chaleur qui arrive.
Je commence à découvrir les petites ruelles avec des maisons dans différents tons, faisant les couleurs d'une palette de peinture.
Une phrase attire mon regard et mon esprit
Puis je décide d'aller voir le musée qui fait la réputation de l'île : la maison des enclaves pour 500FCFA ( moins de 1€). Des photos et quelques explications sur l'esclavagisme en Afrique.
Un autre endroit de l'île commémore le passé esclavagiste avec cette statue.
12h00, je choisis un restaurant avec vue sur mer. 45minutes plus tard, on me sert une belle assiette avec une salade, de la dorade grillée et de l'aloco ( bananes plantain frites): quel délice ! Avec un verre de jus de corosol juste pressé. Tout ça pour seulement 4500FCFA , soit 6,90€.
Rien que pour la nourriture, je reviendrai au Sénégal : bon et pas cher.
Mon repas terminé, il fait maintenant bien chaud. Une bonne baignade dans une eau à 25 degrés au minimum, pas de thermomètre pour vérifier. Que c'est agréable!
Je pensais rester plus longtemps, mais l'absence d'ombre, la chaleur, le bruit des enfants en sortie scolaire, le fait que je suis réveillée depuis 4h30, et la pensée du long trajet du retour : tout cela pèse dans la balance pour me décider à prendre la navette du retour à 14h00.
Je me souviendrai de cette île pour son atmosphère agréable.
Y revenir en saison moins chaude entre novembre et février pour apprécier pleinement les balades dans les petites ruelles.