Cela fait déjà presque 2 semaines que nous sommes de retour de notre périple dans les villages et je n'ai pas trouvé le temps pour vous raconter ce beau voyage. Ces quelques lignes ne seront qu'un pâle reflet de cette merveilleuse aventure.
Tous les jours de cette formable expérience, j'ai souhaité qu'on m'oublie là bas. Pourquoi? D'autant plus que le confort occidental n'existe pas: sans électricité et parfois sans eau.
Mes différents lieux de couchage |
Nous avons dormi dans 3 villages et toujours le même accueil chaleureux et sincère.
La vie dans ces villages est rythmée par la recherche de la nourriture et la préparation des repas, ainsi que la construction et l'entretien des maisons. Ces habitations rondes sont construites à base d'argile, de paille et de bouses de vaches.
J'ai visité l'intérieur d'une case: une paillasse pour plusieurs personnes et des vêtements entassés dans un coin. On cuisine sur un feu à l'extérieur. Quand un visiteur arrive, on lui offre les meilleurs morceaux de viande; s'il en reste; avec du riz ou du mil, parfois avec des haricots secs, et accompagné de quelques morceaux de légumes quand le village a la possibilité d'entretenir quelques jardins et bien sûr on lui proposera de prendre le thé.
Une vie centrée sur les besoins de base dans un cadre calme, non pollué par les voitures, les bruits de la ville, le stress de trouver un taxi pour se rendre au travail, les allées surpeuplées dans les marchés... à 11h de route de Nouakchott, la capitale. Cet éloignement peut tout de même poser problème quand des soins médicaux sont nécessaires .
Ces villages disposaient de latrines propres. Je m'étais imaginé ne pas avoir accès à des toilettes et devoir chercher un arbre mais j'ai été agréablement surprise par ce confort. L'une de ces cabines est réservée à la toilette: un seau, que l'on rempli avec l'eau du puit ou d'un tonneau et une tasse pour s'asperger
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