vendredi 12 juillet 2024

Se déplacer à Dakar

 Vous vous demandez peut-être pourquoi je n'écris plus d'articles depuis quelques jours... et bien je suis rentrée en France le 4 juillet et beaucoup de choses à faire depuis mon retour. 

Il me reste encore quelques sujets à aborder avant de faire un dernier message pour le bilan de cette dernière expérience en Afrique. 

A Dakar,  c'est plus simple pour se déplacer qu'en Casamance car il y a plus d'offres dans les moyens de transport mais en revanche,  il y a beaucoup plus de bouchons qu'en province.

On a la possibilité de prendre le train.  Il existe une seule ligne qui relie Dakar à une ville située à plus d'une heure de Dakar. Aux heures de pointe, les flux sont contrôlés pour l'entrée dans le train,  mais malgré cela, je me suis déjà retrouvée debout dans le wagon à pouvoir à peine respirer. 

Il y a une ligne de tram qui fonctionne bien.  Je l'ai prise en dehors des heures de ponte. C'était très agréable avec la climatisation. 

Il y a des bus qui sont numérotés,  mais on ne connait pas leurs heures de passage et les arrêts ne sont pas toujours simple à trouver. Pour savoir si le bus va dans la direction que l'on souhaite,  on demande à la personne située à l'arrière du bus, chargée de gérer la billetterie du car.


Il y a aussi les cars rapides. J'ai eu le coup de coeur pour ce moyen de transport.  Quand je les regarde,  je me sens en vacances avec leurs couleurs, et l'intérieur est parfois décoré. Leur fonctionnement est très particulier.  Chacun a son territoire. Dans ce bus, il y a le chauffeur,  et derrière,  il y a un jeune auquel on demande si le bus va à l'endroit que l'on souhaite.  Si c'est le cas, il nous fait signe de grimper.  On monte par l'arrière du véhicule car ces portes sont toujours ouvertes et le jeune va indiquer au chauffeur l'arrêt en tappant sur la portière de derrière. Ce jeune passe dans le car pour se faire payer la course, soit 100FCFA.




Il y a aussi les taxis qui sont jaunes pour la plupart d'entres eux. Le prix de la course est à négocier avec le chauffeur. 

Certains taxis sont des taxis collectifs.  Il partiront quand celui-ci est plein. Ils effectuent les trajets plus longs pour relier une autre ville.

Et enfin les taxis motos , les plus rapides quand il y a des bouchons .

Et comme en Mauritanie,  il y a la possibilité de trouver une calèche dans certains endroits de Dakar.


Au bout de 2 jours de présence sur Dakar, j'étais contente car j'avais déjà emprunté presque tous les moyens de transport sans me perdre dans cette grande ville.  Il suffit de ne pas avoir peur de demander une direction. 

mercredi 3 juillet 2024

2 pattes et 4 pattes

 Dernière sortie: la réserve de Bandia.


Il est 8h30 et je ne sais pas si je vais pouvoir faire cette visite. En effet,  pour que ce soit valable financierement,  il faut remplir un 4×4 et comme je suis seule, je vais devoir patienter.  Je me joins à 2 écossaises qui patientent également mais nous décidons d'attendre un peu pour faire diminuer le prix. Trois Belges arrivent.  Nous décidons de partager les frais et de commencer la visite. 

C'est une réserve s'étendant sur 3500 hectares. La visite dure environ 1h30 et le guide, nous montre les animaux et indique au chauffeur de s'arrêter aux endroits dans lesquels ils repèrent les animaux. 


Les animaux carnivores comme les hyènes et les crocodiles sont séparés des autres par des enclos.


Tous les autres animaux sont laissés en liberté. 




J'aime toujours autant regarder les girafes. Leur démarche me fait sourire : côté droit puis côté gauche. 



Je suis également attirée par les zèbres. Le mâle porte des rayures plus large que la femelle. 


Dans cette réserve,  il y en a un qui est albinos.  C'est très rare. Celui de gauche sur la photo.


Nous nous arrêtons devant un énorme baobab.

Un baobab a voulu se prendre pour un éléphant...

Cette visite m'a rappelé le parc national du w au Niger, mais il y a beaucoup moins de diversité animale. 

Découverte de la lagune de la Somone

 On m'a conseillé de découvrir la lagune de la Somone alors c'est parti pour jongler avec les transports en commun car ce site se trouve à plus d'1 heure de route.  Un bout à pieds, un autre en bus, puis un taxi qui empruntera l'autoroute,  puis un autre bus qui me mènera en direction de ce site. 

Je me rends compte que je passe dans une ville touristique réputée avant d'atteindre la lagune : la ville de Sally. Alors je sors du bus et je me dirige vers la plage. Des aménagements pour les touristes qui ne sont pas présents en cette saison.  Quelques sportifs mais très peu de monde.


Je repars et j'emprunte un taxi collectif qui me dépose dans la petite ville de Somone. Il est 11h. Je m'achète un sandwich qu'on me compose devant moi: avec des pommes de terre,  niebes (haricots à grain) et petits pois et je le mange dans l'espace cantine de la vendeuse de sandwich en compagnie d'autres personnes. 

Puis de décide de poursuivre mon chemin à pieds jusqu'à la lagune,  soit environ 2 km.

J'arrive enfin au but de ma journée : la lagune de Somone. Mais je suis un peu déçue de ce que découvre. C'est tout petit, et trop de monde. Sorties scolaires...


On est sur une presqu'île de sable , d'un côté la lagune, de l'autre l'océan et en face, il y a plusieurs restaurants qui sont accessibles uniquement à pirogue, payante, sauf si on vient consommer au restaurant. 


La lagune se visite également en pirogue.  Droit d'entrée à 2000FCFA et la pirogue conduite par un guide à 6500FCFA.


La visite prend environ 45minutes et on circule dans la mangrove de paletuviers. On croise des hérons et des pélicans




et petit arrêt sur une petite plage au milieu de cette mangrove pour admirer un baobab nain âgé de 400 ans,  et pas une ride!


J'étais déçue car il n'y a pas besoin de faire le tour pour voir la diversité de cette lagune.  On la voit déjà depuis la rive. Et je vous conseille de ne pas faire cette visite par temps gris car le rendu est très monotone,  les couleurs pas très belles.


mardi 2 juillet 2024

Cap sur l'île de Gnor

 On peut rejoindre cette île à la nage mais je n'ai pas emporté ma bouée qui fait aussi sac étanche.

Je décide donc de prendre 1 navette pour me rendre sur cette île qui se trouve à 5 minutes de pirogue. 

Il est 8h30 quand j'arrive sur la plage et le service n'a pas encore débuté.  En patientant,  je marche le long de la plage et des pêcheurs me proposent de m'emmener gratuitement sur l'île.  J'accepte avec plaisir. 


J'arrive donc sur l'île de Gnor,  8h45. Personne sur la plage.  Les ruelles sont désertes et j'apprécie le calme de cet endroit.

Je découvre les 2 autres plages, avec quelques personnes et je fais le tour de l'île.  L'autre côté est très escarpé et il y a beaucoup de vagues.  Quelques surfeurs se régalent.

Je me promène dans les petites ruelles. Le côté artistique retient mon attention. 



Je reviens sur les plages. Les 2 plages touristiques avec les transats commencent à se remplir .



Je préfère la troisième qui est restée naturelle, sans exploitation commerciale et je prends un bon bain.


Un Sénégalais m'invite chez lui pour le repas.  Il habite sur la partie escarpée de l'île. 


On se régale avec un poisson grillé avec les vagues comme paysage.

Je n'ai pas envie de revenir sur Dakar, surtout que je sais qu'il me faudra subir 1h debout dans 1 bus bondé avec la chaleur...

Mais c'est le prix à payer pour cette belle escapade !